Comment les Français sont vus hors d’Europe
Les Français se prennent pour le nombril du monde, sont sales et tout le temps pressés.
Et si ce n’était pas un cliché ? Voilà comment les Français sont vus hors d’Europe…
Benjamin, États-Unis
Pour lui, les Français sont très cash, beaucoup plus qu’aux États-Unis : « Si tu demandes à ton amie, “C’est comment, ma nouvelle coupe de cheveux ?”, elle va te répondre, sûrement : “Oh it’s amazing!! C’est vraiment trop bien, j’adore !” Alors qu’en France, si ça ne va pas, tes amis vont te dire : “Qu’est-ce qui t’a pris ? Pourquoi t’as fait ça ?” ». Il trouve par ailleurs les rues très sales. « Je m’attendais pas aux crottes de chien. T’en as partout, et il faut vraiment faire attention à sa démarche ». Mais le pire, pour Benjamin, c’est uriner en public. « Je m’attendais pas du tout à ça et du coup, ça m’a beaucoup choqué. »
Rikuto, Japon
Ce qu’a remarqué Rikuto à propos des Français, c’est qu’ils sont tous « vraiment, vraiment romantiques ». « Au Japon, on ne voit pas de couples qui s’embrassent dans la rue, c’est pas vraiment quelque chose qui est bien vu. Mais en France, c’est normal », estime le jeune Japonais.
Maria Renée, Argentine
« Les Français pensent qu’ils sont le nombril du monde, qu’ils ont la meilleure baguette, le meilleur fromage, le meilleur vin » lance Maria Renée. Elle tient à tempérer, et à défendre son continent. « Le meilleur pain, c’est vrai, mais en Amérique latine, nous aussi, on a de très bons fromages ! »
Chandni, Inde
Pour les Indiens, les Français ont l’image de personnes très cultivées, explique Chandi : « On croit que tous les Français parlent d’art tout le temps, qu’ils passent leurs soirées en dégustation de vins, qu’ils parlent du lexique du vin et des arômes du vin tout le temps. Mais évidemment, c’c’est pas le cas ». Au contraire, Chandni a réalisé que les Français n’hésitaient pas à se montrer plutôt vulgaires…
Aïssatou, Haïti
Sans surprise, les Français ont la réputation d’être très pressés. « Les Français courent pour aller partout, courent dans le métro, pour prendre le bus, pour prendre le train. Tandis que nous, les Haïtiens, vraiment, être à l’heure, ce n’est pas la chose la plus importante », détaille Aïssatou.
Charli, États-Unis
Quant à Charli… C’est la bise qui dépayse ! Une, deux, trois, voire quatre selon les régions… Que faire ? « Au début, j’étais inconfortable avec la bise. C’est une personne que je ne connais pas et qui s’approche de moi… » Vu comme ça, c’est vrai que c’est étrange.